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Initiative digne d’intérêt, la SFK recense actuellement (sur la base du volontariat) les MKDE titulaires de diplômes universitaires.
Certains cursus sont réellement impressionnants… et je ne puis m’empécher de penser à l’inévitable gaspillage de talents qu’induit notre formation actuelle reconnue comme un simple Bac+2, sans autres perspectives que de pouvoir poursuivre, tout en travaillant, dans des domaines connexes.
Ce “tout en travaillant” emporte une difficulté suplémentaire pour les libéraux… celle d’assumer, sinon que de pratiquer une sélection de patientèle, une véritable continuité et régularité des soins. Donc exit les cas les plus lourds en ville…
La redondance, certe parfois relative qui existe en milieu hospitalier (et il suffit de constater le largage de patient à domicile les veilles de fêtes et de ponts pour s’en convaincre), tend à favoriser les MK salariés quand à la poursuite d’études universitaires longues.
S’il existe des libéraux capablent de cet exploit (n’est-ce pas FdR °)), cette asymétrie n’en reste pas moins dommageable pour notre profession à exercice libéral majoritaire…
Nous nous privons de 80% de notre vivier de talents.