il est beau mon placebo
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Révélations sur l’effet placebo
Cerveau et Psycho numéro 22Cerveau et Psycho note que « depuis quelques années, on suppose que cet effet psychologique a une réalité biologique : des substances analogues à la morphine, les endorphines, seraient naturellement libérées par le cerveau lorsque l’on croit absorber un antidouleur ».
Le magazine explique que selon une étude parue dans les Pnas, « à l’Université de New York, le neurologue Tor Wager et ses collègues ont récemment fait croire à des volontaires qu’ils allaient absorber un analgésique puissant, et leur ont posé la main sur une plaque chauffante, le tout pendant qu’un scanner détectait les zones de leur cerveau qui s’activaient ».
Cerveau et Psycho remarque que « la technique d’imagerie cérébrale utilisée permet de révéler les zones du cerveau où agissent les enképhalines, des substances antidouleur naturelles produites par l’organisme ».
« L’équipe a ainsi constaté que, chez les patients croyant recevoir une substance analgésique, une série de zones cérébrales s’activent : le cortex orbitofrontal, l’amygdale cérébrale droite et le cortex cingulaire rostral. Toutes sont impliquées dans la perception de la douleur. La libération d’endorphines dans ces zones modifie la construction de la sensation de douleur par les neurones », poursuit le magazine.
Cerveau et Psycho s’interroge : « Pourquoi la «foi» dans le traitement reproduit-elle les effets de ce dernier ? ».
Le magazine explique que « lorsque l’on croit absorber un analgésique, on anticipe une diminution de douleur, ce qui correspond à un plaisir. Or, les enképhalines sont les molécules de l’anticipation. Leur libération avance en quelque sorte l’effet escompté. Elles sont donc libérées par l’attente, et comme elles ont par ailleurs une vertu analgésique, on souffre moins ».
De l’intĂ©rĂŞt de toujours susciter la production d’enkĂ©phaline: “ce kinĂ© fait des miracles”, “j’ai investi dans un appareil hors de prix, les rĂ©sultats sont Ă©poustouflants”, “avec cette nouvelle mĂ©thode, Ă trois, vous ne sentirez plus la douleur… un, deux…”.
Car au commencement Ă©tait le Verbe.
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