the KFP affair…
Certains attentifs auront remarquĂ© que je ne rate que rarement une occasion sinon de saluer Ă tout le moins de signaler la parution d’un KFP (KinĂ© Flash Paris), en passe de devenir, par sa pugnacitĂ© (24ème numĂ©ro) et la qualitĂ© toujours croissante de ses articles, comme un genre d’institution de la mare au canards masso-kinĂ©sithĂ©rapiques (mais pas que, car il règne dans les colonne de cette revue Ă©lectronique donc imprimable et diffusable Ă loisir pour peau de balle, comme le parfum cosmopolite et salutaire d’un physiothĂ©rapeute en train de se dĂ©faire de sa vieille peau de masseur remboursable Ă merci)… ce numĂ©ro est un collector Ă plusieurs titres:
- une directrice de caisse, qui confond les prĂ©fixes des mots en “isme” (pour exemple paritarisme et autoritarisme, rendant caduque la notion mĂŞme de dialogue social, vidĂ© de son sens comme un garenne car sans doute trop rabbachĂ©, Ă droite comme Ă gauche, par des gens qui n’y ont de manière Ă©vidente jamais cru) s’y trouve fort Ă©pinglĂ©e…
- la publication d’une photo exclusive de la façade de l’immeuble oĂą le CNO a finalement Ă©tablit ses pĂ©nates, au 122 rue RĂ©aumur dans un quartier qui fut jadis plutĂ´t populaire et industrieux (qui permet de mĂ©diter sur la qualitĂ© qu’on pouvait se payer jadis au prix de la sueur des ouvriers).
- et un “rustico” moins sybillin que de coutume (si si, j’vous jure)… je sais que cela va faire du bien Ă certains.
… mais je n’irai pas jusqu’Ă en dĂ©florer complètement le contenu, je laisse donc Ă votre entière responsabilitĂ© le soin de tĂ©lĂ©charger KFP et ses 17 pages qui dĂ©coiffent au format pdf.
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surtout l’article d’apologie des physiothĂ©rapeutes qui ressemble plus Ă une mĂ©thode couĂ© Ă grande Ă©chelle qu’Ă un argumentaire convaincant.
j’ai bien rigolĂ© de l’humour potache de l’auteur, ahhh cette dĂ©nomination mania…
Salut souscontrol, acronyme-mania est un terme plus exact pour qualifier le mal dont je souffre en silence (qui n’est donc certainement pas facilement perçu par les malentendants, une sorte de handicap non audible en mĂŞme temps que redoutablement ignorĂ© des anosmiques, donc un mal qui Ă©pargne pas mal de monde qui n’en souffre pas… une manière de maladie orpheline?)
De mĂŞme que l’humour potache est une seconde nature quand on connait un bon teinturier, la physiothĂ©rapie Ă ses mĂ©rites dont le moindre est de faire un vilain sort au suffixe de masseur qui colle au stylo de nos interlocuteurs conventionnels et tutĂ©laires Ă la consanguinitĂ© toute centralienne, voir Ă©narquoise.
Les mots ont un sens cachĂ© (de l’ombre germinative qui les voit grandir ils tiennent leur nature et leur puissance toute sub-liminale), le bon Dr Emile CouĂ© (dĂ©couvreur de l’effet placebo) Ă saisi cela il y a plus d’un siècle, et masseur n’a jamais Ă©tĂ© en odeur de saintetĂ©, d’ailleur Ă rĂ©pĂ©ter masseur, masseur, masseur… nous n’avons jamais rien vu venir, non?
je te rĂ©pond en retard ( tu n’as pas de flux de com de discusion).
Le mot masseur tient son Ă©thymologie du mot main.
J’y met une importance, car quoiqu’en disent les tenant de la physiothĂ©rapie, ce sera au dĂ©trimant de la palpation manuelle.
Salut souscontrol, il y a un fil RSS accessible tout en bas (syndication) sur la page d’accueil.
Je pense que physiothĂ©rapeute nous ne serons pas obligĂ©s de nous amputer des deux mains… car si on tente de nous imposer ce genre d’opĂ©ration je ne doute pas de la rĂ©action fĂ©roce de nos syndicats.