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Pas encore lu (mais dans les tuyaux…) le Que sais-je intitulé “La réforme des systèmes de santé” de Bruno Palier, PUF, 4ème édition, 2009, 128 pages, 8 euros.
On lira avec intérêt l’interview assez récente (2007) de l’auteur par Serge Cannasse sur le (toujours très bon) blog Carnet de Santé:
“…il y a aussi tous les services à la personne, qui vont se développer avec les besoins liés à la dépendance. Nous devrions chérir ce secteur, fortement créateur d’emplois : on ne peut pas délocaliser les personnes malades ou dépendantes.“
Inutile de préciser qu’il en va de même pour les professionnels de santé, l’argent investi dans les soins (autres que pharmaceutiques) est quasi-intégralement consommé sur place (tant il a peu de milliardaires cosmopolites dans nos rangs).

J’aimerai bien pouvoir dire qu’il ne s’agit en fait que d’un choix politique concernant la répartition du pouvoir d’achat dans notre société…
Quelle “classe” sociale, ou plutôt quels producteurs de richesses (au sens large, la santé est une richesse), choisissons-nous de privilégier en France, le consommation de santé a-t-elle plus de sens que celle de certains biens superflus souvent fabriqué sans éthique, sans morale et sans aucun respect d’autrui; les valeurs véhiculées par les professionnels de santé ont-elles plus de sens que celles, par exemple, des professionnels du divertissements ou bien de la restauration ?
Ceux qui possèdent quelques éléments de réponses sont invités à partager leurs sources.

Dépenses de santé : un choix de société
Palier Bruno
octobre 2007, par serge cannasse
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