une « valeur statistique de la vie » ?
La valeur statistique de la vie peut être utilisée pour mesurer en unités monétaires la valeur créée par les gains en santé et en longévité. Dans un article qui a connu un large succès auprès des économistes, Murphy et Topel [36] réalisent cette évaluation pour les États-Unis. Ils obtiennent un résultat spectaculaire : entre 1970 et 2000, les gains en espérance de vie auraient ajouté à la richesse nationale, chaque année, une valeur équivalente à environ 50 % du PIB ! Dans le même temps, la croissance des dépenses de santé aura absorbé seulement 36 % de la valeur due à l’accroissement de la longévité.
sommaires des 29 KFP publiés à ce jour par le SMKRP
une heureuse initiative du dynamique syndicat parisien qui publie chaque mois la fameuse lettre d’information professionnelle Ă©lectronique en accès libre (et sans concessions): KinĂ© Flash Paris
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du masseur-kinésithérapeute producteur de santé
arrêts de travail injustifiés
PARIS (Reuters) - Sur le 1,2 million de contrĂ´les rĂ©alisĂ©s en 2008 sur les arrĂŞts de travail, près de 130.000 ont reçu un avis dĂ©favorable des mĂ©decins de la SĂ©curitĂ© sociale, selon une enquĂŞte de La Tribune, publiĂ©e dans l’Ă©dition de mardi du quotidien Ă©conomique. Selon le journal, la progression rapide des arrĂŞts de travail, inhabituelle en pĂ©riode de chĂ´mage et de chute de la masse salariale, ne s’explique pas par un relâchement de la politique de contrĂ´le des mĂ©decins-conseils. L’an dernier, l’assurance-maladie a rĂ©alisĂ© plus de 285.000 contrĂ´les pour les salariĂ©s en arrĂŞts de courte durĂ©e, de moins de quarante-cinq jours, en ciblant les arrĂŞts rĂ©pĂ©tĂ©s et certaines pathologies comme les lombalgies ou les temps partiels thĂ©rapeutiques. Sur ce total, les mĂ©decins-conseils ont estimĂ© que dans environ 13 % des cas, l’arrĂŞt Ă©tait injustifiĂ© ou trop long. Soit quelque 37.000 avis mĂ©dicaux dĂ©favorables. Depuis aoĂ»t 2007, la Caisse nationale d’assurance maladie a par ailleurs engagĂ© des contrĂ´les exhaustifs pour les arrĂŞts de travail longs de plus de quarante-cinq jours, essentiellement responsables de la hausse rapide de la courbe en 2008. “Les mĂ©decins de la SĂ©cu ont donc rĂ©alisĂ©, l’an dernier, près de 1,2 million de contrĂ´les, dont environ 11% ont donnĂ© lieu Ă un avis dĂ©favorable”, Ă©crit La Tribune. Ces contrĂ´les plus frĂ©quents avaient largement expliquĂ© le mouvement de reflux des arrĂŞts de travail entre 2004 et 2006. Aujourd’hui, ils ne sont plus suffisants pour inverser la tendance, prĂ©cise le quotidien. GĂ©rard Bon> source